Le dimanche est un jour suisse, il est lent, il est gris, et il est neutre. Le temps s'arrête parce qu'effectivement on ne peut s'adonner aux activités habituelles en semaines (même si en général, les bars et les boulangeries restent ouverts le dimanche). Et, sauf si on aime Michel Druker, et à ce moment là, c'est très très très très très très grave, il n'y a rien à la télé (possible sauveuse d'un ennui mortel). Il fait toujours gris, même si le soleil brille, et il est constamment 18h.
(Quant à ceux passés avec ma chérie, ils ne comptent pas, je voudrais pas donner de leçon, mais une journée passée avec la personne qu'on aime, c'est hors temps. C'est ces journées là qui se trouvent hors du temps, dans une faille spatio-temporelle, elle sera bien quoi qu'il arrive, et quand que ça arrive... Je pense...)